Recruter et fidéliser les talents en 2025 : Comment aligner pratiques managériales et attentes des collaborateurs ?

Le recrutement et la fidélisation des talents sont des défis majeurs pour les entreprises en 2025. L’enquête menée par l’Institut Managethic entre février et mars 2025, auprès de 112 dirigeants et DRH français, met en lumière des disparités inquiétantes entre ce que les entreprises pensent offrir à leurs employés et ce que ces derniers attendent réellement. Voici les chiffres clés et les conclusions de cette étude qui soulignent l’importance de réajuster les pratiques managériales.

Des valeurs fortes mais insuffisantes pour attirer et fidéliser

Si 67% des dirigeants affirment mettre en avant la mission et les valeurs de l’entreprise pour recruter et conserver les talents, 28% considèrent cette approche comme leur principale stratégie. Cependant, cette méthode ne suffit pas à répondre aux attentes des talents. En effet, les collaborateurs privilégient des facteurs plus concrets, tels que la rémunération, la flexibilité et les conditions de travail, qui ont un impact direct sur leur engagement et leur fidélisation.

Un écart alarmant dans les priorités des entreprises

Les conditions de travail sont citées comme le principal motif de départ des salariés, mais elles arrivent en cinquième position parmi les priorités des entreprises. Ce décalage met en évidence un manque d'alignement entre ce que les collaborateurs jugent primordial et ce que les entreprises offrent réellement. Une évolution s'impose : les dirigeants doivent réévaluer leurs priorités pour ne pas perdre de talents précieux.

La culture inclusive : un levier clé mais sous-estimé

La culture inclusive, pourtant essentielle pour fidéliser les talents, n’est considérée que comme le quatrième levier stratégique par les employeurs, alors qu’elle représente le deuxième motif de départ des salariés. Cette différence souligne une sous-estimation du rôle central de l'inclusion dans le bien-être et l'engagement des équipes.

L’environnement de travail stimulant : un écart entre perception et réalité

Les entreprises valorisent leur environnement de travail stimulant, mais il reste le troisième facteur de départ des talents. Cela révèle un écart entre ce que les dirigeants pensent offrir et l’expérience vécue par les collaborateurs. Il est essentiel de comprendre que ce que l’entreprise considère comme "stimulant" peut ne pas correspondre aux attentes réelles des employés.

La rémunération : une question cruciale d’attractivité

La rémunération demeure le premier critère de refus d’un poste, mais elle n’est que le sixième critère parmi les bonnes pratiques adoptées par les entreprises. Cette disparité explique en grande partie les difficultés rencontrées pour attirer de nouveaux talents, en particulier dans des secteurs où la concurrence est forte.

Des pratiques managériales désalignées avec les attentes des talents

Les résultats de l’enquête Managethic soulignent une évidence : les talents ne fuient pas l’entreprise, ils fuient une expérience managériale désalignée. Le moment est venu de repenser profondément la gestion des talents pour mieux répondre aux attentes des collaborateurs. Il est indispensable de réajuster les pratiques internes pour qu'elles correspondent aux besoins concrets des employés.

Les entreprises doivent repenser leur approche du management et des ressources humaines. Cela pourrait utilement inclure un investissement dans une démarche de certification des pratiques managériales, telle que celle proposée par Managethic. En alignant les pratiques managériales avec les attentes des talents, les organisations créeront un environnement où les talents souhaitent non seulement entrer, mais aussi rester et s’épanouir.

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